Freins et motivations des propriétaires-bailleurs pour les travaux
ANIL - Février 2021
En France, le secteur du bâtiment représente 44% de l’énergie consommée, partant de ce constat, la rénovation énergétique des bâtiments s’impose de plus en plus comme une priorité en termes de politiques publiques. La convention citoyenne pour le climat propose de rendre obligatoire la rénovation énergétique globale des bâtiments d’ici 2040, notamment, en contraignant les propriétaires occupants et bailleurs à rénover leurs biens de manière globale. En complément, le programme "Service d’accompagnement pour la rénovation énergétique" (SARE) est axé sur l’accompagnement des ménages pour favoriser le passage à l’acte et la réalisation effective des travaux. Enfin, un certain nombre de rapports s’inscrivent dans cette dynamique comme par exemple celui du plan bâtiment durable qui émet dix propositions pour l’éradication des logements énergivores. Les obligations de performance énergétiques et plus généralement de décence pour les logements constituent donc un ensemble d’enjeux pour le bailleur non seulement en tant que propriétaire mais également en tant que fournisseur d’un service à destination de locataires.
Des dispositifs existent pour inciter les propriétaires du parc privé à entreprendre des travaux, aussi bien à destination des propriétaires occupants que des propriétaires bailleurs. Cette volonté renforcée des pouvoirs publics est notamment visible à travers l’aide MaPrimeRénov’ de l’Agence nationale de l’habitat (Anah), dotée de deux milliards d’euros supplémentaires sur la période 2021-2022 dans le cadre du plan France relance.
Cependant, le manque de connaissance des bailleurs privés permettant d’illustrer leur diversité quant à leurs caractéristiques notamment démographiques et sociales représente une limite dans l’analyse de leurs positionnements face, entre autres, à la réalisation de travaux y compris énergétiques.
C’est dans ce cadre, que le réseau ANlL/ADIL a engagé courant 2019, une étude destinée à mieux connaitre le comportement des bailleurs privés et, plus particulièrement, les différentes raisons qui les encouragent, ou les empêchent, d’entreprendre la rénovation de leurs logements locatifs. La présente étude s’inscrit dans la continuité des premiers résultats publiés en juin 2020.
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