L'assurance "perte d'emploi"
ANIL, septembre 1994
Devant un avenir qu'ils ressentent comme de plus en plus incertain. les accédants sont demandeurs de marge de manoeuvre et de sécurité.
Cela se traduit dans leur approche de l'endettement : apport personnel plus élevé, endettement plus faible et de plus courte durée.
Cela s'exprime aussi par le nombre de questions qui portent sur les dispositif<; d'assurance« perte d'emploi ».
Mais, la montée du chômage, qui explique cette attitude, a également pour effort de détruire l'équilibre du système. Conçu avant la crise, reposant sur une antisélection des risques, les fonctionnaires ne s'assurant pas, il laisse de côté les plus menacés que sont les personnes titulaires de contrats à durée déterminée.
Fortement recommandés à l'origine par les prêteurs pour les garantir, les assurances «perte d'emploi » sont aujourd'hui sollicitées par les emprunteurs.
Mais, force est de reconnaître que le système ne fonctionne pas, majoritairement, de façon satisfaisante et il n'est pas rare que certaines agences bancaires le déconseillent à des emprunteurs qui en sont demandeurs.
Ce dossier fait le point pour le Conseil National de l'Habitat des caractéristiques des assurances «perte d'emploi» proposées par les principaux prêteurs immobiliers el des difficultés que soulève leur fonctionnement.
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