Comparaison par territoire des niveaux de loyers pratiqués dans le parc social et le parc privé ADIL de l'Hérault
Etude de l’ADIL de l’Hérault, au 1er novembre 2012 - ANIL, extrait d'Habitat Actualité, novembre 2012
Pour un grand nombre de ménages, accéder à un logement locatif décent dont le prix est en adéquation avec leurs ressources, reste une difficulté majeure. Le parc social a pour objet de satisfaire les besoins des personnes aux ressources modestes et des personnes défavorisées en leur permettant de se loger pour un loyer faible ou modéré, déconnecté du prix du marché.
Toutefois, compte tenu des files d’attente pour l’accès à un logement social, une part importante de ces ménages est contrainte de se loger dans le parc privé dans l’attente d’une éventuelle attribution. Dans l’Hérault, 51,7% des ménages sont non imposables et 25% des demandeurs d’un logement social sont en attente d’attribution depuis plus d’un an.
A partir d’un échantillon constitué de 21 670 logements sociaux et 15 790 logements locatifs privés, l’Observatoire s’est interrogé sur la capacité du parc locatif Héraultais à proposer une offre de logement adaptée aux ressources des ménages modestes et défavorisés au travers d’une double problématique :
- Les parcs locatifs privés et sociaux sont-ils complémentaires ou substituables voire concurrents dans les différents territoires de l’Hérault ?
En effet, cette situation interpelle sur l’aptitude du parc social à loger les ménages défavorisés mais aussi sur la capacité du parc locatif privé à proposer une offre abordable à la demande des ménages à bas revenus.
- Quelle est la part des logements à loyer "très social" dans le parc HLM Héraultais ?
Effectivement en 2010 dans l’Hérault, 78% des demandeurs HLM ont des revenus inférieurs à 60% des plafonds de ressources. Ces 21 900 ménages peuvent prétendre à un logement "très social", et de ce fait à un logement locatif à loyer faible.