Logement et instabilité familiale

ANIL, Habitat Actualité, janvier 2000
(Avec le concours de l'Observatoire des Pratiques du Conseil National de l'Habitat)

Synthèse :

L'effacement du modèle familial traditionnel et la fréquence croissante des séparations des couples mariés ou non mariés ont des conséquences lourdes en matière de logement.
A partir des questions qui leur sont posées, les ADIL en ont dressé le bilan et se sont aussi efforcées de juger dans quelle mesure ces nouveaux comportements familiaux orientaient les choix en matière de logement.
Ce constat a été enrichi par les observations des membres de l'ANIL, notamment à l'occasion d'une table ronde qui réunissait les personnalités suivantes concernées par cette question :
Mmes Dominique Dujols (UNFOHLM), Amélie Gallégo (ADIL 54), Fabienne Réjou (ADIL 81), MM. Hubert Brin (Président de l'UNAF), Jacques Combret (notaire, rapporteur général au congrès sur la famille en 1999), François Lemasson (Président du Crédit Foncier de France), Alain Quibeuf (Directeur à la Caisse Nationale de Prévoyance) et Denis Burckel (Sous-directeur à la Direction générale de l'urbanisme, de l'habitat et de la construction du Ministère de l'équipement).
Mmes Nicole Prudhomme (Présidente de la CNAF), Aminata Koné (CSF), Isabelle Séry (FNARS) et MM. Louis-Charles Bary (Président de l'UESL), Tahar Belmounès, Philippe Steck, (Directeurs-adjoints de la CNAF), Michel Chevalier (CNL) et Stéphane Rézette (Directeur Général de la SGFGAS) sont également intervenus au cours de la discussion.
Les travaux étaient animés par M. André Massot (IAURIF).
Force est de constater qu'à l'exception notable des aides personnelles, l'ensemble de l'environnement juridico-financier du secteur du logement ne s'est pas adapté à ces transformations de fond et que l'économie générale du secteur du logement, et singulièrement de l'accession à la propriété, reste fondée sur le modèle de la famille traditionnelle durable.

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